Pierre GIRIEUD (1876-1948)


Peintre autodidacte ayant appartenu à la bohème montmartroise mais méconnu -Grand ami de Roland Dorgeles.

Entre 1900 et 1911, il vit autour de Montmartre et change presque chaque année d'adresse. Son premier atelier est 32 rue Gabrielle. Il vécut notamment rue Tourlaque, rue Caulaincourt, rue des Saules, rue Saint-Vincent.

L’artiste fréquente régulièrement le « Lapin Agile », célèbre cabaret où se retrouve la bohème montmartroise. Aiguillon actif du milieu intellectuel et artistique du début du XXe siècle, Girieud a une approche résolument novatrice de la peinture et s’attache à repousser les limites de la représentation traditionnelle par la force d’intenses recherches plastiques, s’inscrivant notamment dans les courants du fauvisme et de l’expressionnisme.

Girieud fut tour à tour symboliste, ami de Gauguin, fauve, expressionnisme avant de revenir à un certain classicisme, resta finalement un artiste inclassable fortement influencé par certains courants, il ne s’intégra réellement dans aucun d’eux leur apportant à tous sa touche personnelle. Son parcours solitaire fut toujours difficile, parfois incompris.

Il est toutefois, un courant auquel Girieud refuse d'adhérer, c'est le cubisme. C'est dans cette optique, qu'il participe en 1910 au canular de Boronali par lequel, un tableau peint par la queue d'un âne devant huissier, et intitulé Et le soleil s'endormit sur l’Adriatique, signé Joachim Raphaël Boronali


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